Enseignante-chercheuse en biologie et spécialiste du paludisme, Anaïs Merckx s’investit depuis janvier 2025 dans une nouvelle mission : intégrer les enjeux de transition écologique et de développement durable au cœur de la formation, de la recherche scientifique et de la vie de campus.

© Faculté de Pharmacie de Paris

Depuis son arrivée comme maître de conférences au sein de l’UMR MERIT, Anaïs Merckx a multiplié les projets pédagogiques. Elle enseigne auprès des étudiants de DFGSP2, DFGSP3, intervient dans les PIR et coordonne des enseignements pour la Licence SIAS.

Depuis quelques mois, une nouvelle responsabilité lui a été confiée : celle de chargée de mission Développement Durable et Responsabilités Sociétales et Environnementales (DD-RSE) à la faculté de pharmacie de Paris.

 

Former les futurs professionnels de santé aux enjeux écologiques

Dès sa prise de fonction, la priorité a été claire : mettre en place les enseignements obligatoires sur la transition écologique, conformément aux directives ministérielles.
« Tous les étudiants de licence doivent désormais recevoir une formation sur ces enjeux », explique-t-elle. Avec ses collègues, Anaïs a coordonné la création d’unités d’enseignement spécifiques.

 

Une journée dédiée au développement durable

Au-delà des cours, Anaïs Merckx souhaite créer des temps forts collectifs. Elle prépare pour 2026 une journée entièrement dédiée au développement durable à la Faculté. Les étudiants seront invités à concevoir des projets en petits groupes, présentés sous forme de posters, de capsules vidéo ou d’expositions interactives.

 

Mobiliser laboratoires et services

La mission dépasse les salles de cours. « Beaucoup de laboratoires mènent déjà des initiatives en matière de recyclage ou de réduction des déchets, mais elles restent trop peu connues », observe Anaïs. Son objectif est de coordonner et mutualiser les bonnes pratiques, afin d’impliquer chercheurs, personnels techniques, administratifs et étudiants.

Elle imagine, à terme, un système centralisé de recyclage ou même un « magasin » commun permettant de limiter les achats, réduire le gaspillage de plastique et optimiser les ressources. « Ce serait une manière de fédérer toute la communauté autour d’un projet concret et durable », souligne-t-elle.

 

Une démarche collective

Le rôle d’Anaïs n’est pas d’imposer mais de fédérer. « Je me vois comme une coordinatrice, pas comme un chef de file. Tout l’enjeu est de partir de l’existant et de soutenir les initiatives.»
À travers cette mission, elle espère insuffler une dynamique collective et inscrire durablement la transition écologique au cœur de la faculté de pharmacie de Paris.

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