Transmettre sa passion et vulgariser la recherche en moins de 3 minutes chrono, c’est le défi que Mélanie SEBASTIEN a relevé le jeudi 20 mars 2025 au concours Ma thèse en 180s. Sa performance lors de la finale lui a valu le prix du public. Une reconnaissance méritée pour son engagement et sa passion.

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Pour sa 12e édition, le concours ‘Ma thèse en 180 secondes’ revient avec son défi d’éloquence et de vulgarisation scientifique.
Durant cette finale, 170 personnes ont assisté en direct aux présentations et plus de 1200 internautes ont suivi la finale en direct sur YouTube. Au moment de décerner le prix du public à celui ou celle qui avait le mieux vulgarisé son travail de thèse, ce sont 301 votants qui se sont prononcés pour décerner 2 prix du public.
Doctorante investie et passionnée, Mélanie SEBASTIEN est inscrite à l’école doctorale Médicament, Toxicologie, Chimie, Imageries (ED 563). Son travail de thèse porte sur le développement de nouveaux inhibiteurs de pompes à efflux, dans le but de restaurer l’efficacité des antibiotiques existants, un enjeu majeur face à l’antibiorésistance.
Nous l’avons rencontré pour avoir son retour suite à sa participation.
Qu’est-ce que ça t’a apporté d’avoir participé à ce concours ?
Participer à ce concours m’a énormément apporté, à plusieurs niveaux. Ça m’a permis de progresser dans la vulgarisation scientifique, de mieux structurer mes idées et surtout de gagner en aisance à l’oral. Avant, j’étais très stressée à l’idée de prendre la parole en public, mais cette expérience m’a vraiment aidée à dépasser ça. Aujourd’hui, je me sens beaucoup plus à l’aise et confiante quand je parle devant un auditoire. C’est une belle aventure qui m’a fait grandir, à la fois sur le plan personnel et professionnel.
Comment s’est organisé la préparation au concours MT180 ?
La préparation au concours s’est faite en deux grandes étapes. D’abord, on a été accompagnés dans l’écriture de notre texte, avec des ateliers très enrichissants pour apprendre à rendre notre sujet accessible et percutant. Ensuite, on a suivi une formation autour de la mise en scène, avec des exercices inspirés du théâtre. Ça nous a vraiment aidés à mieux incarner notre discours, à gérer le trac et à capter l’attention du public. C’était une préparation très complète, à la fois exigeante et bienveillante.
Est-ce que cette expérience t’a plu ?
Oui, vraiment ! Même si ça a été un vrai défi. C’est une expérience qui pousse à se remettre constamment en question : on a toujours l’impression que le texte peut être amélioré, qu’il manque quelque chose. J’ai réécrit le mien un nombre incalculable de fois ! Ça demande de la persévérance et pas mal de travail, mais ce qui m’a vraiment plu, c’est l’ambiance du groupe. Il y avait une vraie bienveillance, beaucoup d’entraide, et ça rend l’aventure encore plus belle.
Penses-tu que ce type de concours devrait être davantage mis en valeur afin de soutenir les personnes rencontrant des difficultés à l’oral ?
Oui clairement, car selon moi se faire comprendre est une compétence fondamentale autant d’un point de vue relationnel que professionnel Et pour celles et ceux qui ne sont pas à l’aise à l’oral, c’est une super opportunité d’apprendre, de progresser dans un cadre bienveillant et motivant
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